Vendredi 26 avril au soir, la situation est toujours tendue rue Saint-Guillaume, devant Sciences Po Paris, alors que de nombreux élèves pro-palestiniens se mobilisent. Éléonore Schmitt, porte-parole de l'Union étudiante, explique s'associer au mouvement dans le 19/20 info.
Le problème du conflit Israëlo-Palestinien, c’est que dans un pays chrétien qui a eu un large empire colonial, ça résonne beaucoup plus que des génocides au fin fond de nulle part (D’ailleurs j’ai rêvé où il y a eu les 30 ans du génocide Rwandais récemment). Une bombe qui tombe à Bethlehem ou Jérusalem ça résonne plus qu’une bombe qui tombe à Kyiv ou Toumbouchtou. Puis vu que nos parents ont connus le temps des colonies, cette guerre résonne plus qu’une autre. Donc forcément, c’est amplifié. Tant pis pour les gens qui meurent ailleurs.
Et puis on envoie des armes à l’Israël, on participe au massacre…
Je suis pas sur que ce soit le côté colonial plutôt que le souvenir des massacres nazis. On est quand même largement plus informés sur la seconde guerre que sur les colonies