Le morceau de l’article qui en dit le plus sur l’avenir de la loi.
Jusque tard, en effet, le représentant du gouvernement Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la santé, n’a pas explicitement donné d’avis défavorable au texte. Et pour cause : à 21 heures, au sommet de l’État, la question n’était toujours pas tranchée, semble-t-il. Dans la journée, des sources sénatoriales avaient été prévenues que l’exécutif envisageait de laisser les parlementaires voter sans prendre lui-même position – en donnant un avis « de sagesse », dans le jargon. Une perspective qui a fait bouillir une série de ministres et chauffer les téléphones. Mais l’Élysée hésitait.
À 22 h 30, la consigne de s’opposer fermement serait arrivée du « Château », d’après le récit d’une source macroniste à Mediapart. Le contraire aurait été un scandale.
Ce que je trouve intéressant, c’est que la majorité présidentielle s’est réveillée et a voté contre, et là bravo aux activistes qui ont réussis à montrer à Macron qu’il avait des plumes à perdre.
J’ai été surpris que ça ai pas été partagé plus tôt quand je l’ai vu sur mediapart (qui est pas toujours le plus rapide).