On ne peut pas parler de peuple si on ne le comprend pas ou qu’on s’en fait une idée qui ne correspond pas à la réalité. Voilà pourquoi j’ai profité de cette période pour prendre des notes et en faire une modeste synthèse avec des propositions personnelles. J’attribue à Mélenchon des qualités que Ruffin n’a pas, et j’attribue à Ruffin des qualités que Mélenchon n’a pas. Mais aujourd’hui, dans le pays, si la carte Mélenchon a prouvé ses limites, celle de Ruffin a un gros potentiel. Les militants fanatisés allergiques aux remises en cause d’un chef, quel qu’il soit, me laissent indifférents. Je souhaite à la gauche de sortir de son illusion de toute-puissance sur les réseaux sociaux, pour renouer avec le militantisme pratique, qui apprend, qui écoute, qui accueille la parole populaire, et qui se pose toujours les bonnes questions, dans un même espoir renouvelé : faire mieux.

  • @Klaqos
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    Français
    12 months ago

    L’unité de la gauche, faut le dire vite fait, c’est comme le père noël. Ça donne illusion aux plus jeunes. Du parti de gauche au front de gauche jusqu’à LFI, je vois très bien le chemin parcouru, et les notables qui ont réussi à y faire leur trou d’ailleurs.

    Quand l’auteur mentionne son malaise sur la réjouissance de Mélenchon sur l’implantation de LFI dans les quartiers populaires suite à sa drague bien lourde sur Gaza via Rima Hassan, il se rend compte de l’invisibilité du discours d’Europe sociale tenu par Aubry (elle-même fille de politique au passage, on fait ça aussi en famille).

    Bref, Ruffin est déjà sympa d’avoir retardé son coup de gueule pour le NFP face au RN, mais je crois qu’il a enfin acté que c’était du gros foutage de gueule aussi, c’est en substance ce que dit ce texte d’ailleurs. J’espère que cet assistant se tournera vers un truc moins pourri quand il aura fini son doctorat.