Il est temps de tirer le bilan de la suppression de l’ISF. Celui-ci est sans appel : à rebours de la théorie du ruissellement, aucun effet sur l’investissement ou l’emploi n’a été constaté ! Ce sont près de 10 milliards d’euros qui pourraient être dégagés grâce à un ISF rénové à l’assiette plus large que l’ancien ISF.
La cotisation est déjà plus radicale que l’impôt, car elle ne justifie pas l’accumulation de la richesse (cf. Bernard Friot). Je ne dis pas que la gauche réformiste ne doit pas l’utiliser, mais elle ne doit pas en faire la grande solution à l’accumulation de la richesse. Elle doit d’ailleurs essayer de désétatiser le plus du service public afin de garantir une meilleure sécurité des services publics lorsque la droite est au pouvoir comme le PCF et la CGT l’avait fait avec la Sécu en 1946 (si la Sécu a fini par être étatisé, mais cela a ralenti sa destruction considérablement).