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Menant une politique ambitieuse et volontariste depuis de nombreuses années, Sorbonne Université est pionnière en matière de science ouverte. Poursuivant son engagement en faveur de l’ouverture de données relatives à la recherche, elle fait le choix de ne pas renouveler son abonnement à la base de publications Web of Science, ainsi qu’aux outils bibliométriques de Clarivate en 2024. En s’affranchissant résolument des produits bibliométriques propriétaires, elle ouvre la voie à l’exploration de nouveaux outils ouverts, libres et participatifs.
La politique menée par Sorbonne Université en matière de science ouverte se traduit à la fois par une fermeté dans les négociations avec les éditeurs commerciaux, par un soutien appuyé à l’archive ouverte HAL et par une incitation à l’ouverture des données de la recherche. À l’heure où elle développe l’accès ouvert aux publications et aux résultats de la recherche afin de permettre aux personnels de recherche de se réapproprier les résultats de leurs propres travaux et d’ouvrir la science à la société, reprendre en main toutes les informations relatives aux publications et à la production scientifique de sa communauté est une priorité.
C’est pourquoi Sorbonne Université a pris la décision pour 2024 de ne se réabonner ni à la base de publications Web of Science ni aux outils bibliométriques de Clarivate. En revanche, elle fait aujourd’hui le choix de réorienter ses efforts, en cohérence avec sa politique globale d’ouverture, vers l’exploration d’outils ouverts, libres et participatifs, et travaille dès à présent à la consolidation d’une alternative durable et internationale, en s’appuyant notamment sur l’outil OpenAlex.
Une convention de partenariat sera prochainement établie entre Sorbonne Université et OpenAlex afin de formaliser leurs contributions et engagements réciproques pour améliorer la qualité des données relatives à Sorbonne Université et porter les développements qui répondront aux besoins de sa communauté.
Les choix de Sorbonne Université sont en phase avec ceux du CWTS (The Centre for Science and Technology Studies) de Leiden qui a annoncé faire de l’ouverture de l’information sur la recherche une priorité et travaille actuellement à une version entièrement transparente et reproductible de son classement, en s’appuyant sur les données ouvertes de CrossRef et d’OpenAlex.
@[email protected] #SciencesOuvertes #OpenAlex #HAL
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Grosse nouvelle ! Il est possible que ça entraîne d’autres universités françaises, enfin !
Yep, je demanderai à mon père qui est professeur si ça change quoique ce soit. Et j’espère que ça bougera du coté de sci-hub aussi où iels ont blacklisté l’accès. :)
Comment ça blacklisté? Sci-Hub est toujours accessible via le réseau Renater, la dernière fois que j’ai testé. Y a que les FAI grand public qui ont été obligé d’en bloquer l’accès.
Oui pcq j’ai tenté d’y accèder via un FAI grand public en tapant l’adresse normal. Ça donne une page d’erreur style adresse introuvable. J’ai juste à utiliser un dsn de la FDN ou TOR pour résoudre ce problème. Pour le grand public qui ne connait pas ces outils c’est pas évident. Ceci est de la censure.
Je connais pas Renater.
Renater c’est le “FAI” de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Y a un truc plutôt grand public si les gens utilisent Firefox. Y a la possibilité d’utiliser le DNS over HTTPS dans la configuration avec un simple clic sur une option et comme ça utilise un DNS international, ça contourne le blocage de Sci-Hub.
Merci, c’est chouette qu’iel aient un autre FAI :)
Oui, c’est ce que je paramètre mais tu connais beaucoup de gens qui utilisent ces options ? J’aimerai bien lire une étude pour savoir qui l’active ou utilise un navigateur où c’est activé par défaut.
Puis Firefox ne représente plus que 4% du marché des navigateurs. C’est le moteur blink qui est en tete, cad chrome.
Bon après j’ai trouvé ceci en 2020 :
C’est une bonne nouvelle mais si on peut débloquer complètement c’est mieux. Bizarrement sur Fedora j’ai du l’activer moi-meme. Et c’était pas par défaut.
Tu as raison, mais au moins, c’est juste expliquer 3 clics à faire à une connaissance. C’est déjà plus simple que de changer de DNS au niveau système.
@flyos @[email protected] Yeah puis tu as raison aussi je savais pas que c’était pas super ergonomique :/
En tout cas, c’est chouette, j’ai appris plein de trucs. :)
Ça va dans le bon sens mais ça reste anecdotique quand même, Web Of Science est juste un outil de recherche bibliographique. Beaucoup d’entre nous utilisent Google Scholar plutôt que WoS en première intention… (Oui je préférerai un truc pas Google mais rien n’indexe les PDF disponibles aussi bien que Google, il va même les chercher sur ma page perso).
L’outil que propose SU pour remplacer WoS a l’air sympa mais n’est vraiment pas ergonomique. Il a fallu que j’y retourne 3 fois pour enfin comprendre comment y faire une recherche, la plupart de mes collègues ne feront pas cet effort et se contenteront de râler.
Je suis d’accord mais ça lance une réflexion dans le bon sens vers l’Open science. Beaucoup de collègues ne sont pas encore sensibilisé sur ces questions. J’essaye de faire connaître l’approche PCI par exemple dans mon labo et ce n’est pas toujours compris. La fait que SU délaisse le web of science montre que d’autres modèles sont possibles.
Oui, oui, on est d’accord, ça va dans le bon sens ! Je suis en train d’essayer de publier dans PCI, on compte utiliser le PCI Journal pour aller un peu au-delà de la recommendation. Comme on est deux chercheurs permanents sur cet article, on s’est dit que c’était l’occasion. C’est un peu moins facile à faire passer pour des étudiants, qui ont besoin de la reconnaissance des journaux classiques pour faire avancer leurs dossiers, y compris à l’international.