• Max-P@lemmy.max-p.me
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    1 month ago

    Perspective du Québec, je dirais même que le titre fait parti du problème.

    Ça fait une dizaine d’années que j’ai terminé mes études alors ça peut avoir changé pas mal, mais ce qui me surprenait pas mal à l’époque en parlant avec mes amis français, c’est à quel point les études sont compétitives en France. Faut toujours être meilleur que l’autre, faut toujours plus de points, la recherche éternelle de l’école prestigieuse et tout, un peu comme aux États-Unis. Au final ça fait des gens qui se croient le meilleur au monde et qui se la pête constamment.

    Au Québec ils évitent que les élèves puissent se comparer, de sorte à ce que l’attention soit pleinement sur l’apprentissage. L’important c’est de bien apprendre et surtout comprendre les concepts, plutôt que de mesurer à quelle vitesse tu peux régurgiter une formule mathématique. L’école c’est l’école, laquelle tu va n’a pas vraiment d’importance non plus. Avoir 2 points de plus que l’autre ne veut rien dire non plus en entrevue, la personne dans son ensemble est évaluée, parce que le type avec le score parfait il est souvent très chiant de travailler avec.

    Et puis, au final, on m’a jamais demandé mes diplomes ou même si j’ai passé, du coup l’école c’était une sacré perte de temps au final.

    • sapetoku
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      1 month ago

      Je suis en Ontario, même constat. Quand je vois le genre de scolarité que mes enfants ont comparé à la France, ben je suis bien content d’être ici. En France tout est élitiste, tout est fait pour les “meilleurs” et on laisse tomber les autres, alors qu’ici c’est pas du tout comme ça et même les élèves qui ont des difficultés d’apprentissage arrivent à réussir car on leur accorde de l’aide et des moyens supplémentaires. Au final, les enfants peuvent s’épanouir et ne se sentent pas punis en permanence. Les horaires plus légers aident bien aussi, c’est barge à quel point en France les gamins suivent le même rythme que des adultes qui bossent à l’usine !