• keepthepace@slrpnk.net
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    19 hours ago

    Perso j’aimerais qu’on prenne le gout du collectif, mais je sais pas si on touche pas à un instinct fondamental là de vouloir des figures humaines derrières les grands mouvements.

    • Snoopy@jlai.lu
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      17 hours ago

      Il me manque des elements pour développer si c’est instinctif/culturelle. Et comment developper d’avantage la structure, la pensée collective.

      En fait, je n’ai pas de référence qui me viennent en tete. À part l’impro au théàtre, là je crois qu’on tient quelque chose pour développer l’empathie, le groupe et prendre des distances car chaque perso a une part d’ombre et lumière et on joue des roles qui nous correspondent pas.


      Même dans un collectif, ya des problèmes structurels et ce sont les groupes externes qui l’empeche de se refermer sur lui-meme

      Je pense que je m’éloigne de ta définition du collectif. Pour passer du je au nous, cela revient à répartir le temps de parole, l’équilibrer.

      Je pense pas que ce soit instinctif…d’un coté si je te complimente, ça fait plaisir. Donc ya un truc instintif aussi. faudrait voir qu’elles sont les autres formes de récits possibles et je manque cruellement d’exemples.

      Si on narre des histoires de héro, amha, c’est parce que c’est plus facile de :

      • Se les représenter, d’etre empathique et de se dire “moi aussi je peux. Je veux etre comme elle” et donc d’adhérer à un mouvement ?
      • De les représenter : La création d’image/icone joue beaucoup aussi. Genre Che Guaverra. si je met 20 noms, se sera plus difficile de m’en souvenir et ça me demandera du temps ?

      Bref je pense quc je sues parti sur nul part, pardon.

      • keepthepace@slrpnk.net
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        39 minutes ago

        Je dois avouer que j’ai pas trop réfléchi à ma définition du “collectif”. Oui le modèle a un rôle. Peut être qu’il peut être mieux rempli par une mascotte, ou un personnage imaginaire, qui aura plus de mal à avoir des squelettes dans les placards? Il y avait un mouvement bizarre en auto-organisation qui proposait de considérer les collectifs comme des êtres vivants, avec leurs besoins et leur personnalité. Je pense qu’on n’a simplement pas de modèle mental pour quelque chose qui agit et qui veut mais qui ne soit pas humain. C’est peut être ce qui me manque.

        Après tout, on a beaucoup moins de mots pour décrire la personnalité d’un groupe que celle d’une personne, c’est peut être ça qui nous manque?

        • Snoopy@jlai.lu
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          55 seconds ago

          Organique

          L’organisation des sociétés humaines et leur échanges font partie de la Nature, du vivant. À une échelle microscopique/nanométrique, on a des flux, transport de marchandises, alimentations, décision, netoyage, protection…

          À une échelle macro, sans forcément avoir un collectif, nous avons une société bioculturelle avec ses flux, et échanges de concepts, idées et aussi nettoyage (poubelle), protection (police, samté, armée…)

          Oui, un collectif est organique et évolue au gré des envies de son noyau, les permanents qui peuvent etre guidée par une collégiale ou actionnaires. Puis iels vont tracter les cercles externes (bénévoles, voisin.e.s, institutions, jlailutin.e.s, consomateurices…) pour porter un projet définit entre permanants puis exposé au public.

          Et c’est en perpétuel nouvement.

          personalité du groupe

          Pas évident. Je pense qu’un groupe est plutot définit par son mouvement décisionnel et ses actions. Autogestion, pyramidiale, consensus, conviviale, bienveillant, horrible, abrupte, timorée, lourd…

          les mascottes

          Effectivement, c’est peut etre ça qui manque. On a pas vraiment de modèles mentaux pour les groupes mais on peut leur créer des avatars/mascotte avec une personalité pour créer une association entre le collectif, l’entreprise et nous, le public. Une antropophisation (mot inventé ?)

          Genre les dessins de David Revoy pour framasoft sont très parlant. Peertube, c’est pas un poulpe, c’est très froid. Ou encore, quand on va au supermarché, et qu’on achète un produit alimentaire. Parfois, on retrouve une photo du paysan alors que bon, ya surement de grosses machines derrières. M’es avis que ça se vend mieux qu’écrire Nestlé ou Collectif du Larzac.