Le leader du MoDem, qui a été reçu vendredi matin par le président de la République, succède à Michel Barnier à Matignon. Il s’agit du quatrième chef du gouvernement depuis la réélection d’Emmanuel Macron, en avril 2022.
Bayrou a l’avantage d’être PS (et même Écolo) compatible. C’est pas gagné d’avance, mais c’est quelqu’un qui a déjà dit préférer l’aile centriste du PS à l’aile droite de LR. C’est pas une personalité de gauche, loin de là mais c’est quelqu’un avec qui est au moins capable de parler à une partie de la gauche.
Par contre, la question qui tue c’est comment réussir à rassurer la gauche sans se mettre à dos les 2/3 restants du parlement, le tout c’est de réussir à convaincre une partie du PS et de LR d’aller à la pêche le jours de la prochaine motion de censure. C’est un numéro d’équilibriste délicat. Surtout quand il faut soit faire des coupes massives dans le budget, où prélever des impôts.
Ça reste un macroniste, et à part passer pour des clowns, les autres partis politiques ne laisseront jamais passer un gouvernement macroniste alors qu’on est sensé avoir un gouvernement de cohabitation…
C’est pas une question de programme, c’est une question de politique.
Si ce n’était qu’un problème de programme, le budget de Barnier aurait été accepté dès le départ vu que c’était un budget plus à gauche que ceux que l’on a eu sous Hollande, le premier qui pour une fois tapait les 1% les plus riches (et les réductions de dépenses évidente/logique/normales étaient gaucho-compatible).
Pour une ouverture à gauche y a deux scénarios : une coalition qui regroupe tout le NFP et la moitié du bloc centriste, ou alors une coalition qui aille du PS à LR.
Bayrou incarne la stratégie #2. Macron n’a pas l’air de croire à la solidité du NFP. On va encore perdre 2 mois.
Bayrou a l’avantage d’être PS (et même Écolo) compatible. C’est pas gagné d’avance, mais c’est quelqu’un qui a déjà dit préférer l’aile centriste du PS à l’aile droite de LR. C’est pas une personalité de gauche, loin de là mais c’est quelqu’un avec qui est au moins capable de parler à une partie de la gauche.
Par contre, la question qui tue c’est comment réussir à rassurer la gauche sans se mettre à dos les 2/3 restants du parlement, le tout c’est de réussir à convaincre une partie du PS et de LR d’aller à la pêche le jours de la prochaine motion de censure. C’est un numéro d’équilibriste délicat. Surtout quand il faut soit faire des coupes massives dans le budget, où prélever des impôts.
Ça reste un macroniste, et à part passer pour des clowns, les autres partis politiques ne laisseront jamais passer un gouvernement macroniste alors qu’on est sensé avoir un gouvernement de cohabitation…
C’est pas une question de programme, c’est une question de politique.
Si ce n’était qu’un problème de programme, le budget de Barnier aurait été accepté dès le départ vu que c’était un budget plus à gauche que ceux que l’on a eu sous Hollande, le premier qui pour une fois tapait les 1% les plus riches (et les réductions de dépenses évidente/logique/normales étaient gaucho-compatible).
Pour une ouverture à gauche y a deux scénarios : une coalition qui regroupe tout le NFP et la moitié du bloc centriste, ou alors une coalition qui aille du PS à LR.
Bayrou incarne la stratégie #2. Macron n’a pas l’air de croire à la solidité du NFP. On va encore perdre 2 mois.