• Skunk
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    1 year ago

    J’ai fêté mes 40 ans il y a peu et c’était un peu la limite que je m’étais fixé.

    J’ai commencé à boire vers 16 ans et au fil des décennies ma consommation est devenue dangereuse, toujours plus pour être bourré, toujours à la moindre occasion etc.

    Quand ça a commencé à avoir un impact sur ma santé mentale (dépression, pensées suicidaires, no future etc) j’ai pris conscience que la source de tout mes maux était peut-être bien l’alcool.

    J’ai lu le livre « this naked mind » conseillé sur r/stopdrinking (si il y a une chose positive à Reddit c’est ce sub, il existe ici mais est vide) et d’un coup j’ai arrêté. L’idée est de comprendre ce que c’est pour convaincre ton inconscient que c’est de la merde.

    J’en suis à seulement un mois mais je sors dans les bars, resto etc sans une goutte d’alcool et surtout sans l’envie d’en boire, à vrai dire je n’y pense même pas.

    C’est un vaste sujet mais si tu arrives à peu boire alors rien ne t’empêche de continuer, il faut juste être conscient que l’addiction continue à se construire petit à petit. C’est pour ça que les gros buveurs, les alcooliques, arrêtent totalement. C’est plus facile de boire zéro que « juste un verre ».

    Et par rapport à la pression sociale, en réalité si il y a toujours des relous c’est en général parce que tu les mets en face de leurs propres problèmes. Si tu parles avec les gens tu découvre que beaucoup admire ceux qui arrivent à s’amuser sans boire et qu’ils aimeraient bien faire pareil, mais bon moi c’est pas pareil bla-bla-bla…

    TLDR: This naked mind de Annie Grace aide beaucoup si on lit l’anglais et fait abstraction du côté empowerment très ricain.

    • Maraval26@lemmy.world
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      1 year ago

      Salut, question honnête comme tu sembles bien documenté sur le sujet. Est-ce que tu penses qu’il est possible de conserver une relation saine au long terme avec l’alcool ? J’entends par là, boire un peu, quand des occasions se présentent, sans que cela en devienne néfaste ? Je me pose cette question car à la lecture de ton message, il ressort que même en buvant occasionnellement, modérément, on est sur la voie de l’alcoolisme.

      • Skunk
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        1 year ago

        Salut, désolé pour le délai mais les notifications et Memmy c’est pas encore ça…

        Je dirais oui et non. Ça reste une drogue cancérigène mais on consomme d’autres produits addictifs genre le tabac, la caféine ou le sucre. Donc en respectant les recommandations médicales (petites quantités, pas tous les jours) on doit pouvoir maintenir une relation saine avec l’alcool.

        D’ailleurs beaucoup de gens y arrivent. Je dirais que la relation malsaine commence si tu associes des choses avec l’alcool, un peu comme une excuse Par exemple:

        Resto = je peux prendre une bouteille de vin Plateau de fromage = verre de rouge obligatoire avec le fromage ! Bar = bière pour rigoler avec les copains.

        Si à chaque fois que tu fais une de ces activités tu t’autorise de l’alcool alors selon moi c’est déjà malsain, il suffit de s’offrir un resto toutes les semaines pour aller trop loin. Par exemple à un moment je m’étais dit “pas d’alcool à la maison”, je devais donc sortir dans des bars pour boire un peu. Résultat ? Tu t’en doutes, je sortais tous les soirs ou presque.

        Par contre si tu peux faire ce genre d’activités sans que l’alcool soit nécessaire, alors là oui c’est possible d’avoir une relation “saine”

        Autre exemple, j’étais à l’époque à un mariage où l’alcool n’est arrivé que pendant le repas. De 14h à 19h il n’y avait pas une goutte d’alcool et je trouvais ça presque révoltant. J’étais énervé, je voulais boire, c’est un mariage non ? Tu vois le problème ? Pourtant je ne voulais pas me bourrer la gueule vu que je devais rentrer en voiture et au final j’ai bu 2 verres de vin éloignés + beaucoup d’eau et j’étais sous la limite légale. Mais le fait de ne pas avoir le choix, de ne pas pouvoir me promener parmi les invités avec mon verre à la main m’avait énormément ennuyé. J’avais l’impression de ne pas pouvoir profiter, comment s’amuser, parler avec tout ces parisiens que je ne connais pas ?

        Elle est là la relation malsaine. Aujourd’hui j’en aurais rien à foutre mais ce n’était pas le cas à l’époque.