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Cake day: June 14th, 2023

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  • Le CLM par équipe mixte ne verra qu’une demi-douzaine de pays participer (Belgique, Bulgarie, Allemagne, Italie, Pologne, Ukraine) ; la France qui a pourtant gagné l’an dernier n’aligne pas d’équipe, la Suisse et les Pays-Bas ne reviennent pas non plus.

    Ah mais c’est encore pire que je croyais : en fait on n’aligne personne sur aucun contre-la-montre ! Hommes/femmes, élite/U23/juniors : rien. Et en course en ligne, les femmes juniors et U23 passent à la trappe aussi.

    En fait il n’y a plus un radis dans les caisses des fédés, tout est parti dans les J.O. … Donc un déplacement à 100 km de la frontière française coûte trop cher maintenant. Cette honte…











  • C’est ce samedi que ça commence avec la course hommes :

    Route

    • 3 août à 11h :
      • course en ligne (H)

    Voici le parcours (273 km) :

    Pas mal de petites bosses, qui devraient suffire à créer des différences vue la maigreur du peloton au départ – seulement 90 coureurs !

    Malheureusement on n’aura pas pu découvrir gentiment le parcours durant l’épreuve féminine, puisque celle ci aura lieu dimanche.














  • Cette année, les favoris FDJ ont gagné, à un détail près : Victor Langellotti le coureur Monégasque de l’équipe continentale pro Burgos s’est invité au milieu, rattrapant et dépassant Martinez à 250 m de l’arrivée, mais sans parvenir à le décrocher, et ce dernier a pu, contrairement à l’an dernier, en remettre une petite dernière pour passer la ligne en premier.

    Gaudu est en progrès : sur la Route Adélie de Vitré il y a deux semaines, il se faisait taper par 2 contis ; aujourd’hui par un seul ;->

    À part les échappés (et la ruse des coureurs Uno-X qui ont carrément astucieusement bloqué le peloton à moment donné pour favoriser leur coéquipier échappé), il n’y a eu aucune course cette année ; ça c’est vraiment résumé à une course de côte. Elle aurait même pu être sans la moindre péripétie, le moindre combat, s’il n’y avait eu le retour de Langellotti.





  • Les lieux sont encore assez humides malgré la vague de chaleur, et il y a des chances qu’il repleuve dans la nuit de samedi à dimanche. A priori, pas de pluie en vue durant les courses néanmoins, sauf peut-être pour les retardataires chez les hommes.

    Il fera nettement plus chaud aujourd’hui pour les femmes que demain pour les hommes.

    C’était en vérité très sec pour les filles, la chaleur du jour avait fait son office à l’heure assez tardive où elle ont attaqué les pavés. Il y avait souvent des flaques sur les bords mais le haut du pavé (et un peu plus) était bien sec. Et comme elles ont roulé la plupart du temps en file indienne, il n’y avait pas à se battre pour garder la meilleure ligne. Comme ça venait à peine de sécher, pas de poussière non plus ; ni boue, ni poussière => elles sont arrivées toutes proprettes. Quasiment pas de chutes (vues) non plus, à part une qui est allée faire un bain de siège dans la boue du fond d’un fossé.

    Kopecky a gagné, mais sans parvenir à faire de différence sur les membres de son dernier groupe. Aucune n’a d’ailleurs réussi à faire de différence une fois les autres groupes lâchés, beaucoup de petites attaques de toutes parts, mais aucune n’a été tranchante. Ça c’est donc fini par une sorte de keirin sur le vélodrome de Roubaix. À un demi-tour de l’arrivée, elle était encore coincée en 5e ou 6e position et puis ça s’est ouvert quand les deux dernières ont lâché, et ensuite elle a pulvérisé les 3 qui étaient devant elle.

    Vidéo (commentaires anglais) depuis quelques hectomètres avant l’entrée dans le vélodrome.

    Berteau, la pistarde championne de France, fait deuxième du second groupe, derrière la meilleure sprinteuse du moment (qui est de la même équipe que Kopecky). Ça fait une bonne 8e place au final.


  • Eh bien c’était pas mal. Les circuits finaux assez tortueux avec de nombreuses répétitions de légères difficultés et petites bosses punchy ont bien fonctionné, donnant à lieu à d’assez nombreuses tentatives dans les dernières dizaines de km et faisant péter pas mal de coureurs.

    Et puis cette année quasiment aucune chute ! Les amateurs de cascades s’étaient tous donné rendez-vous cette semaine au Tour du Pays Basque pour le grand Festival de la Fracture.


  • Sacrée course !

    Küng s’est fait remarquer :

    • d’abord en partant en chasse patate derrière à 65 km de l’arrivée, sous les acclamations de tous les participants des forums de cyclisme francophones persuadés qu’il pouvait facilement reprendre seul 3 mn 30 s aux échappés matinaux. Bilan : au bout de 20 km, il n’avait repris que 20-30 secondes aux 3 ou 4 petits coureurs de Conti isolés à l’avant depuis déjà presque 150 km… À mon avis, pour le contre-la-montre des JO, la Suisse pourrait plutôt faire courir une vache d’Hérens.

    • Sur la fin de la course, alors que l’avance des échappés commence enfin à faiblir sérieusement, Küng (repris depuis longtemps) mène le groupe de chasse composé de 8 ou 9 coureurs dans le secteur pavé le plus humide et boueux qui restait alors. Et c’est à cet endroit, probablement pour laisser le relai au coureur qui le suit, qu’il décide de quitter le haut du pavé et de se décaler dans le dévers… Pavé en dévers + boue humide : vous voyez la suite ? Hé bien la suite c’est le plus beau strike dont je me souvienne : Küng se vautre, son corps et son vélo s’étalant de manière à barrer l’intégralité de la largeur de la voie, et tous les coureurs du groupe se retrouvent à terre (à part un qui part dans l’accotement/fossé mais ne parvient pas à filer quand même). De la belle ouvrage

    Et donc ce sont deux coureurs de Conti qui se sont disputé la victoire après 175 km d’échappée en se permettant de cesser de rouler dès un peu avant la flamme rouge : Steimle de Q36.5 suivi de Desal de Bingoal.


  • Deschanel2027OPMtoCyclisme (en français)Paris-Nice 2024, du 3 au 10 mars
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    9 months ago

    Bilan jusqu’ici :

    • très peu de chutes pour un Paris-Nice ;
    • l’étape de samedi est toujours incertaine (neige) ;
    • c’est le retour des coureurs de Grands Tours : ils n’ont rien fait de l’étape jusqu’à 400 m de la ligne (alors que du fait de l’annulation/raccourcissement possible de l’étape reine, celle d’hier devenait bien plus importante pour faire des différences, et le terrain s’y prêtait) et du coup 2 échappés ont gagné l’étape et le maillot. Gros flashback de l’intégralité du Tour d’Italie 2023 :-) ;
    • Gaudu a encore réussi à tomber en grimpant une côte et a pris 6 minutes de retard…
    • Burgaudeau porte le maillot à pois, dans la difficulté, mais quand même ;
    • 1er Français au général : A. Paret-Peintre, malgré le fait qu’il se soit fait torpiller par Gaudu lors de sa chute. Mais il est 16e à 1mn 10s (comme Roglitch).
    • Les 4 premières places sont actuellement occupées par : l’Arabie Séoudite (Plapp), Bahreïn (Buitrago) et les Émirats Arabes Unis (McNulty et Almeida)…
    • Le Belge Evenepoel est 5e, 5 comme le nombre de jours où il a râlé sur l’étape ou les autres coureurs depuis le début de la course :-D

  • l’équipe UAE fait son apparition sur les Boucles, mais heureusement pour les Français, ils viennent sans les terreurs (Pogatchar, Yates, Almeida, etc.).

    Bon, ils avaient quand même emmené Ayuso…

    Bon, bon, ils avaient aussi emmené Hirschi… Pour la Drôme, ça donne donc :

    1. Hirschi
    2. Ayuso
    3. Van Gils (Be)
    4. Barguil (Fr)
    5. Skjelmose
    6. Tronchon (Fr)

    Bonne présence d’Ag2R (Tronchon dans le groupe de tête parti à 30-40 km de l’arrivée, et 3 autres dans les 10 premiers) ; par contre FDJ et Cofidis ont été inexistants. Belle régularité du Champion de France Madouas, 39e hier, 40e aujourd’hui (sur un terrain censé mieux lui convenir, il a systématiquement été à l’arrière des cassures, dans les groupes lâchés) :-/


  • l’équipe UAE fait son apparition sur les Boucles, mais heureusement pour les Français, ils viennent sans les terreurs (Pogatchar, Yates, Almeida, etc.).

    Bon, ils avaient quand même emmené Ayuso… Pour les Français, il fallait donc gagner avant la mi-février, ensuite c’est mort ;-)

    1. Ayuso
    2. Grégoire
    3. Skjelmose
    4. Gall

    Je n’ai pas bien compris pourquoi Ayuso et Skjelmose n’ont pas pu/voulu attaquer dans le dernier mur, alors qu’ils avaient largué Grégoire dans la montée précédente. Félix Gall a bien essayé, mais il était en dessous des deux et pas assez au dessus de Grégoire pour faire quelque différence que ce soit. Ce n’était pas à lui d’accélérer/attaquer, il ne l’a fait que parce que les autres ne faisaient rien.