• remi_pan
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    19 days ago

    Moi, ma fille m’a chanté une chanson dont elle avait écrit les paroles sur une musique connue*, en s’accompagnant au piano. J’en suis très content, même plutôt fierot !

    * je suis preneur d’un mot pour désigner ce type de chose. « Pastiche » et « parodie » me semblent trop humoristiques, « reprise » ne rend pas la modification des paroles…

    • troglodyte_mignon@lemmy.world
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      19 days ago

      La chanson sur timbre ? Très pratiquée au XIXe siècle, prends Béranger par exemple :

      Quand Béranger écrit qu’il est chansonnier et non poète, cela ne veut absolument pas dire qu’il écrit de la musique et non des textes. En effet, il pratiquait exclusivement ce qu’on appelait la « chanson sur timbre », c’est-à-dire « sur l’air de » : ses textes étaient faits pour être chantés sur des airs préexistants et déjà connus, qu’ils soient issus de l’opéra, du vaudeville, de cantiques ou d’autres chansons populaires. Nous connaissons tous des exemples de chansons sur timbre : ainsi de « Malbrough s’en va-t-en guerre », sur l’air duquel Beaumarchais ou Hugo avaient demandé que soient chantées la « Romance » de Chérubin dans Le Mariage de Figaro et le poème « Le Sacre », respectivement ; ou bien de l’air de Fragson « Si tu veux Marguerite », dont bien des réformes et des ministères ont depuis fait les frais dans les manifestations.

      Source

      Un timbre était une chanson connue qu’on réutilisait pour y mettre ses propres paroles. On en trouvait même des recueils. Je ne connais pas super bien le sujet, mais c’est un peu décrit dans le paragraphe 9 de cet article. Dans l’article du wiktionnaire sur le mot timbre, c’est la sixième définition.

      J’imagine que ça ne correspond pas exactement à ce que tu cherchais, mais je trouve ça intéressant !

      Chapeau à ta fille, en tout cas.


      (Edit : Voir aussi le vaudeville historique : « C’était à l’origine, une chanson dont les paroles satiriques de circonstance sont tournées sur une mélodie préexistante ; par extension on nomma ensuite (fin XVIIIe siècle) ainsi un genre de composition dramatique des théâtres de boulevard entrecoupé de telles chansons, singeant ainsi l’opéra comique. » Par contre, je crois comprendre qu’ils avaient forcément un caractère plus ou moins comique.)