Ça commence dès aujourd’hui, avant la dernière étape du Tour de France : départ fictif 12h15, réel 12h30.
956 km en 8 étapes, dont 1 contre-la-montre le dernier jour.
Les étapes (oui, les profils sont peu lisibles, ne tapez pas, ce sont les profils officiels :-/) :
- dimanche 23, 1e étape : Clermont-Ferrand --> Clermont-Ferrand
Si les 4 jours à Clermont-Ferrand des hommes ne vous avaient pas suffit, vous en reprenez pour 2 jours, en commençant par cette étape courte :-)
- lundi 24, 2e étape : Clermont-Ferrand --> Mauriac
L’abondance de petites côtes devrait suffire à faire exploser le peloton sur cette étape de longueur moyenne.
- mardi 25, 3e étape : Collonges la Rouge --> Montignac
Étape de longueur moyenne légèrement vallonnée arrivant en Dordogne. Sprint assez probable.
- mercredi 26, 4e étape : Cahors -->Rodez
C’est l’étape la plus longue, avec des côtes qui s’enchaînent dans le dernier tiers, après un départ très plat qui suit la vallée du Lot. Le kilométrage et les difficultés qui vont crescendo peuvent faire mal.
- jeudi 27, 5e étape : Onet le Château --> Albi
Étape courte, avec quelques côtes en son milieu, mais sans la moindre difficulté sur les 25 derniers km. Difficile de prévoir le scénario sans connaître l’état de fatigue du peloton.
- vendredi 28, 6e étape : Albi --> Blagnac
Étape courte et plate, donc pour sprinteuses.
- samedi 29, 7e étape : Lannemezan --> col du Tourmalet
Étape très courte, mais seule étape de montagne.
- dimanche 30, 8e étape : Pau --> Pau
Le contre-la-montre final, essentiellement plat : on part de Pau par une vallée, et on y revient par la vallée parallèle, en ayant au milieu passé la petite colline qui les sépare.
Il servira à départager les ex-æquo de l’étape de montagne ?
Petit bilan avant d’attaquer l’étape de montagne (qui démarre très très tardivement, comme si c’était fait exprès pur optimiser les chances de choper un gros orage ; d’après les prévisions météorologiques d’aujourd’hui, ça ne devrait pas être le cas, mais quand même…).
À part la première étape malheureusement retransmise en intégralité alors qu’elle ne s’est animée que sur la fin et qui donc a paru très chiante, je ne me suis pas ennuyé sur le reste.
Il faut dire que le cyclisme féminin, ça reste encore assez folklo :
L’équipe SD Worx semble être l’archétype de tout cela. Des coureuses qui ont l’air sacrément balaises mais des tactiques ou des absences de tactiques qui laissent songeur. Pourquoi personne ne roule ni ne lance pour Kopecky qui n’est certes pas une pure sprinteuse mais est une coureuse complète avec de très bonnes chances face à des sprinteuses qui arrivent cramées à l’arrivée puisque la majorité des coureuses arrive cramée ? Pourquoi elle doit à la fois descendre pour aller chercher les bidons aux voitures pour les autres, et chasser les tentatives d’attaque à l’avant, et faire les sprints ? Pourquoi le jour où une (1) coéquipière roule fort pour rattraper les échappées, celle-ci lâche le peloton qu’elle est censée emmener et se barre à l’avant ? Alors que malgré cela elle fait sur les arrivées plates : 3 fois 2e et 1 fois 3e (derrière sa sprinteuse avant son abandon) du peloton. C’est quand même spécial…
En fait, j’ai l’impression de voir des équipes qui seraient uniquement composées de (et dirigées par) plein de clones de Greg Van Avermaet lors de ses plus belles courses à contre-temps :-D
Après, comme je dis, je trouve ça sympa, ça a aussi un côté old-school pas désagréable.
Sympa!