Ça commence demain samedi avec l’épreuve Femmes, retransmise en France sur France 3 à partir de 14h40.
Site web de la course femmes : https://www.paris-roubaix-femmes.fr/fr
Ça fait 150 km, dont 30 pavés, et ça démarre de Denain, en bouclant autour sur des routes goudronnées. La prise d’antenne devrait avoir lieu après 50-60 km de course, peu avant le premier secteur pavé.
Lotte Kopecky (🇧🇪 SD Worx) vient de remporter le Tour des Flandres. Le plus dur pour elle sera peut-être de parvenir à nouveau à se débarrasser de sa coéquipière sprinteuse Wiebes🇳🇱 pour ne pas être contrainte de rouler pour elle 🤣
Il a fait très sec dans le coin depuis plusieurs jours et il fera encore sec et chaud demain : ce sera une course poussiéreuse et assez ventée. D’ailleurs le vent devrait être globalement favorable, ça risque d’aller vite et de péter de partout, possiblement hors secteur pavés.
Côté Hommes, la course a lieu dimanche et sera retransmise en intégralité en France sur France 3 / 4 / 2 (prévoir un bac+5 en gestion des bascules) à partir de 10h55. Notons que le départ fictif n’aura lieu qu’à 11h10.
110 km plus longue que la version féminine, celle-ci s’élance de Compiègne et comportera également 25 km de pavés supplémentaires.
Il est possible qu’il y ait un petit peu de pluie dans la nuit de samedi à dimanche ou dimanche matin. Mais il ne devrait pas en rester beaucoup de traces quand les coureurs passeront l’après-midi. A priori donc ce serait une course poussiéreuse aussi, peut-être un peu moins que la course féminine.
Le duel annoncé est celui entre Van der Poel (🇳🇱 Alpecin) le double tenant du titre, et un Pogatchar (🇸🇮 UAE) assez nouveau dans l’exercice mais qui vient de battre Van der Poel sur le Tour des Flandres. Cependant ce genre de course garde un caractère aléatoire – retards et éliminations sur crevaisons multiples (ou malvenues) et sur chutes) – bien que par temps sec l’aléa soit réduit, donc il se peut toujours qu’aucun des deux ne soit à l’arrivée.
Hormis ces deux-là, on retrouvera les gaziers des flandriennes précédentes : Pedersen (🇩🇰 Lidl-trek), Van Aert (🇧🇪 Visma), Küng (🇨🇭 FDJ) et plein d’outsiders qui tenteront de partir devant avant que les furieux s’énervent.
Côté Français, aucun n’a gagné depuis les années 90, avec Madiot, le doublé de Duclos-Lassalle et enfin l’improbable Guesdon.
Course hommes
Bérézina côté Français, aussi bien en ce qui concerne les coureurs que les équipes.
Les premiers Français sont Florian Dauphin (🇫🇷 Total) et Axel Huens (🇫🇷 Unibet) respectivement 25 et 27e ; ensuite il faut aller aux alentours de la 40e place pour trouver les 2 suivants…
Quant aux équipes :
Notons que l’an dernier déjà, le premier Français était 25e : belle constance. Côté Belge🇧🇪, c’est bien moins grave, mais c’est la première fois depuis la création du Tour des Flandres en 1913 que les Belges sont à la fois absents du podium du Tour des Flandres et de Paris–Roubaix la même année. Nous autres sommes habitués à être hors du top-10 sur les deux épreuves 😄
Mads Pedersen (🇩🇰 Lidl-Trek) n’a vraiment pas été verni, il avait la première ou la deuxième place dans les jambes. On dit qu’il n’y a pas de bon moment pour crever, mais là, crever pile au moment de l’accélération décisive de Pogatchar, c’était le pire qui pouvait arriver. Et son meilleur coéquipier – on pourrait même dire co-leader – avait été éliminé sur chute assez tôt.
Van Aert (🇧🇪 Visma) a aussi été très vaillant sur la fin, malgré un début poussif. Mais à la fin il termine encore une fois à la place du con.
Sacré réveil des Intermarché (équipe Belge🇧🇪) après un début de saison médiocre : ils ont été visibles assez longtemps et au final ils s’en sortent avec 2 coureurs dans les 10 premiers et 4 dans les 20 premiers ! D’ailleurs, Turgis (🇫🇷 Total) était avec deux d’entre eux dans le groupe pour la 15e place et aurait pu être premier Français, mais il a été entraîné dans la chute de Küng (🇨🇭 FDJ), ce dernier ayant pris une sale pelle, face la première sur un secteur pavé, alors qu’il roulait en deuxième position du groupe. Il y a par ailleurs eu beaucoup de chutes à plat ventre hors secteurs pavés cette année, j’ai trouvé – typiques de la perte d’adhérence de la roue avant.
Pogatchar (🇸🇮 UAE) : rentrer à fond dans des virages à 90° sur une voie unique pavée les mains sur les cocottes, ça se paye un jour ou un autre…
Aucun des 7 Movistar n’a fini la course…
Le jeu des points UCI :