C’est une des rares courses uniquement pour grimpeurs (la seule ?), la seule course par étapes de niveau .Pro que Pinot et Bardet ont réussi à gagner une fois.
C’est retransmis en France sur l’Équipe tous les jours à partir de 13h30-13h40 sauf le mercredi où ça commence une heure plus tôt (car il y aura la Flèche Wallonne ensuite).
Cette course dans les Tyrols italien et autrichien présente la particularité que malgré les ascensions quotidiennes, il n’y a pas vraiment d’arrivée au sommet. On arrive soit au bas d’une descente, soit après un plateau.
(Je n’ai pas le temps/motiv’ pour faire une meilleure présentation pour le moment, je rajouterai peut-être quelques trucs plus tard.)
Profils PCS : https://www.procyclingstats.com/race/tour-of-the-alps/2025/route/stage-profiles
C’est le retour de Bardet (🇫🇷 Picnic) à la compétition. La FDJ ne participe plus depuis 3 ans, je ne sais pas pourquoi, probablement une réorganisation de leur calendrier. En fait, il n’y a que Décathlon qui vient comme équipe française ; les autres doivent préférer passer par le Tour de Romandie après les Ardennaises (ou des Asturies pour Total qui vise plus bas).
Cette course sert souvent de préparation au Tour d’Italie, ou bien pour lancer des jeunes, ou tenter de relancer des coureurs dont la carrière est en panne.
Mauvais temps sur la première partie de course, ainsi que sur les derniers kilomètres.
Pas d’attentisme aujourd’hui ! Une échappée comprenant en son sein plusieurs coureurs pas trop mal classés au général est sortie dans la première partie de la course. Depuis celle-ci, Arensman (🇳🇱 Ineos) s’est détaché seul, après peut-être 80 km de course, soit au milieu du parcours. Son avance sur le peloton (réduit à seulement 10 à 20 coureurs) atteindra les 4 minutes. L’échappée se séparera en plusieurs morceaux, Gee (🇨🇦 IPT) et un autre coureur (Bouwman (🇳🇱 Jayco) je crois) partant vers l’avant, et les autres reculant peu à peu vers le «peloton» des leaders.
Seixas (🇫🇷 Decathlon) a travaillé un peu pour son leader Gall🇦🇹 dans la partie roulante intermédiaire puis a disparu. Dans l’ascension de 2e catégorie, à plus de 30 km du but, Storer (🇦🇺 Tudor) a attaqué depuis le «peloton». Gall🇦🇹 a essayé de contrer, mais n’a pas réussi à le rattrapper ; il a tout de même continué avec un rescapé de l’échappée, mais ces deux-là ont fini par être repris.
Storer🇦🇺 continuait à réduire son retard par rapport à Arensman🇳🇱, obligé qu’il était car ce dernier n’était qu’à 1 mn 18 au général. Devant, Gee🇨🇦 se rapprochait aussi d’Arensman🇳🇱. Plus les pentes étaient fortes, plus Storer🇦🇺 se rapprochait de Gee🇨🇦, et Gee🇨🇦 d’Arensman🇳🇱. Gee🇨🇦 était revenu à 20 secondes, mais il a lâché du terrain ensuite.
Dans la dernière ascension, Gall🇦🇹 s’est encore échappé de son groupe ; mais il a a nouveau été rejoint par un duo italien : Ciccone (🇮🇹 Lidl-Trek) tiré par Caruso (🇮🇹 Bahreïn). À son tour, Storer🇦🇺 a été sur le point de rattraper Gee🇨🇦 mais après le sommet, il y avait une section de faux-plats de diverses inclinaisons qui permirent à Gee🇨🇦 de rester devant. De la même façon, alors que Storer🇦🇺 était parvenu à faire passer l’écart avec Arensman🇳🇱 sous la barre des 1 mn 10, il a nouveau perdu son maillot sur ces sections en faux-plat.
Arensman🇳🇱 est ce soir premier 1er au général mais Storer🇦🇺 n’est qu’à quelques secondes de lui. Gee🇨🇦 est 3e mais à 2 minutes d’eux ; puisque ce matin il était déjà à plus de 2 minutes de Storer🇦🇺 et qu’ils sont arrivés presque ensemble.
Plus loin, à 1 minute de lui, on trouve le trio Ciccone🇮🇹–Gall🇦🇹–Caruso🇮🇹 qui a mieux finit que les autres leaders du groupe.
Ceux-ci se retrouvent relégués entre 4 et 5 minutes, d’abord les 2 Picnic Bardet🇫🇷 et Poole🇬🇧 (qui a fini un petit peu mieux que Bardet🇫🇷 aujourd’hui) puis les autres.
Seixas🇫🇷 se retrouve à 10 minutes…
Comme la plupart du temps, dès que ça commence à bastonner pour de vrai, nos Français plient ou cèdent alors qu’ils ont montré bonne figure jusque là…
C’était la meilleure journée de course jusqu’ici. Les leaders ont été forcés de montrer ce qu’ils avaient dans le ventre car il n’y avait quasiment plus d’équipiers dès la mi-course, et en ce qui concerne la fin, elle ne se prêtait guère à un travail d’équipe même si des équipiers avaient encore été présents.
Le classement n’est pas définitif, car la dernière étape demain, compacte, propose quelques belles saloperies à grimper. Storer (🇦🇺 Tudor) n’est qu’à quelques secondes d’Arensman (🇳🇱 Ineos) et a depuis le départ été plus fort que tous les autres dans les pentes.
Pour monter sur le podium, il va falloir que les suivants reprennent 1 à 2 minutes à Gee (🇨🇦 Israël). Peut-être que c’est possible, mais le Canadien a l’air de monter en puissance au fil des jours.