Allez, ça démarre dans moins de 2 jours : samedi.
C’est une «semaine» de 9 jours ; les suivantes n’en comporteront que 6.
- 1e étape : Bilbao --> Bilbao
Le Pays Basque, ça monte, ça descend, ça monte, ça descend…
- 2e étape : Vitoria-Gasteiz --> St-Sébastien
Toujours typée Tour du pays Basque.
- 3e étape : Amorebieta-Etxano --> Bayonne
Ça commence un peu sur le style des étapes précédentes, mais ça finit beaucoup plus mollement une fois en France.
- 4e étape : Dax --> Nogaro
Étape landaise mais pourtant pas très longue. Elle finit dans le Gers, dont les collines semblent sous-exploitées comme toujours sur le Tour.
- 5e étape : Pau --> Laruns
La montagne pyrénéenne (béarnaise).
- 6e étape : Tarbes --> Cauterets-Cambasque
Encore de la montagne, avec le Tourmalet au milieu. Première arrivée en altitude.
- 7e étape : Mont-de-Marsan --> Bordeaux
Après 2 jours de montagne, on repart pour à nouveau une étape landaise, encore plus courte que la précédente.
- 8e étape : Libourne --> Limoges
Les collines du dernier tiers sont probablement trop molles pour éviter un sprint dans une étape par ailleurs peu accidenté.
- 9e étape : St-Raymond-de-Noblat --> Puy de Dôme
Enfin, on va pouvoir revoir une arrivée au Puy de Dôme ! Alors que quand j’étais môme il y en avait très souvent, il n’y en a plus eu depuis 35 ans…
Mon bilan de la 1e semaine
Le déroulé des étapes : c’était un peu tout ou rien, des étapes animées à l’arrière (certaines animées à la fois à l’arrière et à l’avant), et des étapes absolument inutiles durant lesquelles personne n’a rien fait (d’ailleurs on s’est farci 4 arrivées en sprint massif sur 9 étapes en ligne).
Le général : la bataille a été déclenchée dès la 1e étape et s’est reproduite à chaque fois que le relief le permettait. Le duo Pogatchar/Vingegaard a petit à petit pris une avance sensible (2 mn 30) sur Hindley, qui lui même a une certaine avance (encore 1 mn 30) sur les suivants qui s’égrènent ensuite de 4 à 6 mn des premiers : Rodrigez, les jumeaux Yates, Pidcok, Gaudu, etc.
Les français : pas brillants pour ce qui est des coureurs du général (Gaudu 8e à 6 mn, Bardet 10e à 7 mn, Martin 17e à 11 mn) qui lâchent du temps presque à chaque montée, mais de bonnes performances de ceux qui jouent les étapes en échappée, concrétisées par une victoire et 2 jours en vert pour Lafay, et une 2e place de Latour. (Et Coquard tient pour le moment toujours la 2e place au classement par points.)
Les équipes françaises : la plus grosse, la FDJ, est absolument invisible, elle n’essaye même pas de prendre les échappées pour se donner une chance (contrairement à ce que Madiot avait pipeauté pour justifier l’éviction de Demare), les coureurs restant obstinément aux côtés de leur leader Gaudu avant de péter les uns après les autres dans les montées ; AG2R a porté le maillot à pois et est passée proche d’une victoire avec Gall ; Cofidis a gagné et porté le maillot vert avec Lafay ; Total participe aux échappées et était proche de gagner hier ; Arkéa participe aux échappées mais sans véritable possibilités de succès.