• gagarine@jlai.lu
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    1 year ago

    Pour avoir brièvement bossé en office de tourisme (et pas une grande ville pourtant) cette industrie c’est vraiment quelque chose…et on est tous coupables parce que c’est bien la masse le problème. Parfois c’est trop pour les gens qui bossent dans cette industrie, y a de quoi devenir un vrai misanthrope, mais alors les animaux…ils ont rien demandé bordel. Foutez-leur la paix quoi.

    Certaines plages d’Indonésie (il me semble) ont fini par imposer des quotas. On devrait peut-être envisager cette solution à plus grande échelle, parce que ça devient vraiment n’importe quoi.

    • RokilOP
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      1 year ago

      Imposer des quotas sur quoi ? Ça ne serait pas plus simple d’abolir cette pratique des calèches, comme on essaie d’abolir la corrida ?

      • gagarine@jlai.lu
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        1 year ago

        Sur le nombre de touristes, comme dit Camus. En Corse il y a aussi eu un quota de fréquentation pour certaines îles. Ça reste limité à des endroits relativement petits et pour des raisons de préservation des écosystèmes principalement. On pourrait au moins arrêter d’encourager toujours plus de monde à venir, en limitant la construction d’hôtels ou d’airbnb par exemple, ce genre de choses. Quand je pense aux Vénitiens qui n’arrivent même plus à vivre chez eux confortablement, ça va au-delà du bien-être animal. Y a un problème bien plus général avec le tourisme, ça fait plusieurs décennies que ça part complètement en couilles.

    • neuralnerd@lemmy.world
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      1 year ago

      on est tous coupables parce que c’est bien la masse le problème

      Oui enfin c’est plutôt les touristes les coupables. Et encore, pas tous les touristes. Par exemple ils sont peu nombreux mais les vegans en refusant toute exploitation animale n’iraient jamais sur une calèche tirée par des animaux.

  • remi_pan
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    1 year ago

    Sans rapport avec le bien-être animal (terme de merde, soit dit en passant), mais parfois je me prend à rêver des débats qui ne partent pas de faits divers anecdotiques.

    • RokilOP
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      1 year ago

      Sois le changement que tu veux dans le monde, crée un post pour discuter du ‘bien-être animal’ et de pourquoi c’est un terme de merde selon toi

      • remi_pan
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        1 year ago

        Commençons par un commentaire…

        D’une part, « animal » ne s’applique qu’aux animaux non-humains. Admettons, c’est un raccourci bien commode. Mais ça nous ramène quand même à une vision bien datée ou l’Homme et la Nature sont distincts.

        D’autre part, ce terme de « bien être », s’applique dans des situations ou la norme est le mal être : exploitation, enfermement, abatage. Nous sommes collectivement de moins en moins capable d’assumer les souffrances infligées (et c’est pas une mauvaise chose), d’où ce terme.

        Que ce terme hypocrite ne nous pousse pas à nous donner bonne conscience… On parle juste de tenter de réduire un niveau industriel de maltraitance, le bien-être n’est pas au programme.

      • remi_pan
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        1 year ago

        La critique n’est ni sur lemmy (ou autre agrégateur) si sur OP, ni même sur l’article.

        Je trouve préoccupant que nous ne soyons capable de nous émouvoir que face à une situation « incarnée ». On aurait pu faire cette même constatation sur les naufrages de migrants en méditerranée : la situation était connue (des dizaines de milliers de morts, hommes, femmes, enfants), mais il a fallu la photo d’un cadavre d’enfant pour nous émouvoir. Événement tragique, mais (au regard de la géopolitique) anecdotique.

        J’aimerais qu’en tant que société, nous soyons capable de nous émouvoir sur des bases plus factuelles, sans forcément passer par ce procédé, qui — soit dit en passant — est facile à mettre en scène pour manipuler l’opinion.

        • Camus (il, lui)@jlai.lu
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          1 year ago

          De mémoire, c’est dans la psychologie humaine d’avoir besoin de “voir” une situation pour pouvoir ressentir de l’émotion.

          Il faudrait peut-être encore plus de visibilité sur ces événements, pour pouvoir déclencher ces émotions ?