• Magical_Spark@jlai.lu
    7·
    1 year ago

    Pas trop du genre à faire des commentaires, mais en tant que personne trans, de lire qu’un tel groupe s’attaque à l’école publique…

    J’espére que quelque chose sera fait sur le sujet, sinon j’aurai des raisons de m’inquiéter pour mon avenir avec la montée de l’extrême-droite. L’éducation est porte de sortie face au racisme, haine lgbt, et bien d’autres.

    Les enfants peuvent facilement se faire influencer, et je n’ai aucunement envie d’avoir une génération qui n’a point d’esprit critique , une génération aveugle de par la haine envers autrui et qui en oublie qu’ils seront victimes du changement climatique.

  • ZigguratFrançais
    51·
    1 year ago

    C’est quoi cette obsession de la droite dure sur le genre ?

    Déjà j’ai l’impression que ce sont eux qui ont une vision super étriquée du genre, où les males doivent être de vrais bonshommes alpha et les femmes de vraies femmes à l’ancienne au point où personne ne rentre dans leurs cases étriquées et 100% de la population se retrouve non binaire selon leurs critères ce qui me parait contre productif (Sérieusement, si tu écoutes les mascu, limite un “homme” qui se soucie du plaisir de son épouse, cuisine et joue avec ses enfants, c’est pas un vrai “homme”).

    Sans spécialement connaitre, la problématique “trans”, ça ne devrait être un sujet scientifique et non politique. Si des professionnels de santés et leur patient pensent que c’est la meilleure solution, qui sommes nous pour en discuter ? Surtout que finalement, il y a pleins de décision médicale plus lourdes et moins réversible sans que personne n’y trouve rien à redire. Il n’y a pas de débat politique sur les statistique d’amputation (pour prendre un truc lourd et irréversible) et hors des professionnels de santé personne ne discute de savoir si il vaut mieux un membre boiteux ou une bonne prothèse. Pourquoi est-ce des gens sans plus de connaissance débattent de à quel point il vaut mieux être malheureux dans son genre de naissance ou faire une transition. (Et probablement que ce genre de débat politique empêche des gens sérieux de travailler sur la question)

    • Camus (il, lui)@jlai.lu
      5·
      1 year ago

      C’est un sujet facile à présenter, qui concerne tout le monde, et clivant. Je crois que ça s’arrête là

    • rakoo@blah.rako.spaceOP
      1·
      1 year ago

      @Ziggurat Comme dit dans l’article, les problématiques utilisées par les mouvements d’extrême-droite sont parfois des excuses pour s’attaquer aux droits civiques en générale. Toutes leurs attaches à des problématiques ne servent que leur but final: la domination d’un petit groupe de personnes choisies pour leurs caractéristiques physiques sur le reste de la population.

      En ce qui concerne le genre, c’est le patriarcat qui domine la pensée de la droite et encore plus de l’extrême-droite: la place des hommes et des femmes est définie (par les hommes), avec les hommes au dessus. Il n’y a rien d’autre que des hommes et des femmes. Il n’y a rien d’autre que des hétéros. C’est une construction extrêmement vieille sans justification scientifique mais qui permet d’ordonner le monde, et l’ordre, c’est le fantasme de la droite et de l’extrême-droite.

      > ça ne devrait être un sujet scientifique et non politique

      L’observation relève de la science, mais les décisions relèvent de la politique. Accepter les personnes trans comme des personnes à part entière n’est pas automatique pour tout le monde, quel que soit ce que dit la science; un peu comme la catastrophe climatique, sur laquelle la totalité des scientifiques est d’accord, mais les avis sur ce qu’il faut faire continuent de diverger… et c’est bien de la politique. Savoir si on donne à chaque personne le droit de prendre en main sa propre vie, si d’autres personnes ont le droit de l’aider, c’est éminemment politique.

      > Si des professionnels de santés et leur patient pensent que c’est la meilleure solution, qui sommes nous pour en discuter ?

      Justement, il y a des professionnel.le.s de santé qui ont un traitement horrible des personnes trans, ou même des femmes de manière générale. La ligature des trompes est parfois refusée par des médecins parce que “si jamais le mari veut des enfants, il faut penser à lui”. Les professionnel.le.s de santé ont clairement des connaissances, mais là il n’est pas seulement question de connaissances mais aussi de ce que l’on fait de ces connaissances, et ce n’est plus le rôle de ces professionnel.le.s de décider