• rakoo@blah.rako.spaceOP
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    1 year ago

    @Ziggurat Comme dit dans l’article, les problématiques utilisées par les mouvements d’extrême-droite sont parfois des excuses pour s’attaquer aux droits civiques en générale. Toutes leurs attaches à des problématiques ne servent que leur but final: la domination d’un petit groupe de personnes choisies pour leurs caractéristiques physiques sur le reste de la population.

    En ce qui concerne le genre, c’est le patriarcat qui domine la pensée de la droite et encore plus de l’extrême-droite: la place des hommes et des femmes est définie (par les hommes), avec les hommes au dessus. Il n’y a rien d’autre que des hommes et des femmes. Il n’y a rien d’autre que des hétéros. C’est une construction extrêmement vieille sans justification scientifique mais qui permet d’ordonner le monde, et l’ordre, c’est le fantasme de la droite et de l’extrême-droite.

    > ça ne devrait être un sujet scientifique et non politique

    L’observation relève de la science, mais les décisions relèvent de la politique. Accepter les personnes trans comme des personnes à part entière n’est pas automatique pour tout le monde, quel que soit ce que dit la science; un peu comme la catastrophe climatique, sur laquelle la totalité des scientifiques est d’accord, mais les avis sur ce qu’il faut faire continuent de diverger… et c’est bien de la politique. Savoir si on donne à chaque personne le droit de prendre en main sa propre vie, si d’autres personnes ont le droit de l’aider, c’est éminemment politique.

    > Si des professionnels de santés et leur patient pensent que c’est la meilleure solution, qui sommes nous pour en discuter ?

    Justement, il y a des professionnel.le.s de santé qui ont un traitement horrible des personnes trans, ou même des femmes de manière générale. La ligature des trompes est parfois refusée par des médecins parce que “si jamais le mari veut des enfants, il faut penser à lui”. Les professionnel.le.s de santé ont clairement des connaissances, mais là il n’est pas seulement question de connaissances mais aussi de ce que l’on fait de ces connaissances, et ce n’est plus le rôle de ces professionnel.le.s de décider