Je pensais la satire grotesque d’homme écrivant mal les femmes évidente. Bien sûr que rien n’est à prendre au premier degré. Je l’ai d’abord publié sur une plateforme d’écriture et hommes comme femmes ont compris que ce n’était pas sérieux.
Je pensais la satire grotesque d’homme écrivant mal les femmes évidente. Bien sûr que rien n’est à prendre au premier degré. Je l’ai d’abord publié sur une plateforme d’écriture et hommes comme femmes ont compris que ce n’était pas sérieux.
Et toujours pas de pont Lady Di.
Quand on voit la vie uniquement à travers le prisme d’un conte de fées…
C’est un autre niveau, mais j’ai connu une Hong-kongaise qui n’arrêtait pas de parler de Florence et Prague comme ses villes idéales pour se marier ou être demandée en mariage. Son copain de l’époque, avec qui elle sortait depuis quelques mois, l’avait invitée pour passer le réveillon à Prague et au retour, elle a rompu avec lui parce qu’elle s’était persuadée qu’il allait la demander en mariage là-bas.
En même temps, Darmanin a sans vergogne récupéré le slogan “Mets ta cagoule !”. Ce n’est qu’un juste retour de bâton.
Je m’insère éhontément en proposant ma parodie de la Marianne en cours depuis 2018 : https://imgur.com/a/o5Ij9cy
Ça me fait penser à ce centre commercial près de chez moi, avec sa galerie marchande à moitié désertée et sa ribambelle de rideaux de fer, ses seaux disposés ici et là dès qu’il pleut un peu fort, ses rayons aux produits périmés, l’absence de personnel visible, les portiques qui bipent régulièrement sans que ça n’émeuve personne…
Au moins, ça permet de voir ce qui se passe quand ça beugue. Mais j’avoue que rechanger de compte un premier temps sur @billetcognitif me gonfle un peu
Merci pour ta lecture !
C’est un problème sur kbin.social depuis 2, 3 jours et apparemment, il doit y avoir un changement de serveur prochain, mais je n’ai pas vraiment lu ce que ça disait.
J’ai eu plusieurs messages d’erreur pour commenter ou afficher des fils dans la semaine, mais pour les commentaires, ça n’était pas passé et j’avais attendu un peu avant de retenter. Là, pour le fil, j’ai aussitôt réessayé et ça a fait comme quand Reddit plante : la publication est passée chaque fois, mais avec du délai, d’où le spam de ma part, mais j’ai nettoyé derrière moi.
Merci, j’ai tout effacé, mais au cas où il en restait, j’ai préféré prendre les devants. Je vais vraiment finir par migrer sur jlai.lu.
C’est en fait une migration des touristes méditerranéens vers le nord. En même temps, les images par satellite de l’Espagne sont angoissantes depuis des années.
Désolé pour le spam, j’ai des messages d’erreur à répétition en voulant publier depuis kbin.social.
Vers la fin de sa vie, Houdini avait pris l’habitude dans ses tournées de débunker les “tours” de ceux qui se prétendaient réellement magiciens. Il envoyait une assistante en reconnaissance pour repérer les spirites locaux, elle prenait des notes pendant la représentation ou la séance et quand Houdini arrivait en ville, il jouait à Mythbuster en ouverture de ses spectacles, parfois avec le spirite local dans l’assitance.
L’un des exemples les plus notoires de la dérive ésotéricoconne d’une personnalité au bagage scientifique est peut-être Conan Doyle. Médecin-chirurgien, passionné d’histoire, grandes prétentions académiques, et surtout connu malgré lui pour son héros de romans policiers, Sherlock Holmes. La mort de sa première femme, puis de son fils ainé vont le faire céder aux penchants spiritualistes de sa seconde femme, au grand dam de son vieil ami, Houdini avec qui il finit par se brouiller. D’une certaine manière, Conan Doyle est même persuadé qu’Houdini lui cache des choses en insistant que ses tours de magie ne sont rien d’autre que des trucages. Le couple Conan Doyle organise régulièrement des séances animées notamment par la femme, Jean Elizabeth. C’est au cours d’une de ces séances que Jean Elizabeth prétend être en contact avec la mère d’Houdini et celui-ci ne pardonnera jamais au couple ce qu’il considère comme une insulte.
À partir des années 1920, Conan Doyle a la soixantaine et publie des pamphlets spiritualistes dans une démarche prosélyte. Il croit dur comme fer au canular des fées de Cottingley où des gamines se sont prises en photo en compagnie de fées, en réalité des reproductions d’illustrations de livres sur l’occultisme. En 1921, l’article de Conan Doyle sur les fées est ridiculisé à droite et à gauche, même s’il convainc des milliers de crédules. Vexé par les moqueries dans la presse et dans le monde scientifique, Conan Doyle s’enferme de plus en plus dans son délire spiritualiste et participe à des campagnes de harcèlement contre les opposants au spiritisme. Ses écrits, même la fiction, deviennent de plus en plus bouffés par l’ésotérisme jusqu’à sa mort en 1931.
Pour l’anecdote, sur demande d’Houdini, sa femme Bess a tenu pendant 10 ans des séances annuelles de spiritisme. Le raisonnement était que s’il y avait bien quelqu’un capable de communiquer depuis l’au-delà, c’était lui. C’était surtout son ultime manière de prouver que le spiritisme est du vent. Il avait même mis un protocole en place connu de sa femme seule et, après 10 ans de séances publiques parfois parasitées par des charlatans, aucun contact n’a été établi.
En bonus, une photo des fées en papier
Sauf pour lui, je suppose.
Non, mais on était 2 à avoir éclaté de rire sur une trentaine d’animateurs. Tout le monde nous a regardés bizarrement comme si on se moquait de quelque chose de trop sérieux et plus tard, le dirlo a nié avoir dit Himmler. Ça a situé le niveau général et l’ambiance.
Les plateformes françaises historiques en matière de blog doivent toujours exister. C’est sûr que si on conseille wordpress à un retraité ou n’importe quel autre CMS, ça va tirer la tronche. Mais canalblog, overblog, blog4ever, etc. devraient être des solutions de repli assez simples, même s’il faut tout réapprendre.
P.S. rip le skyblog de Ségolène Royal.
Mais l’Europe a toujours connu des vagues d’immigration…
Oui, mais les pourcentages étaient différents. En deux générations, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne sont devenus aussi divers que les Etats-Unis. En Allemagne, 18 % de la population est constituée d’immigrés aujourd’hui. C’est une transformation très profonde.
N’y a-t-il pas un risque à nourrir avec ce discours l’extrême droite et la théorie du « grand remplacement » ?
L’Europe se transforme, démographiquement, culturellement, ethniquement. Nier ce fait, influencé par l’immigration, le vieillissement de la population et l’économie des travailleurs bon marché reviendrait à laisser la discussion aux mains des tenants des théories du complot, qui imaginent que le remplacement des Européens autochtones serait orchestré par une sorte d’élite de l’ombre – presque toujours les juifs. Je voulais offrir un antidote à ce complotisme en montrant la réalité de cette transformation, et l’humanité de ceux qui arrivent. C’est pour cette raison que je raconte notamment l’histoire de Brico, qui vient de Côte d’Ivoire et a émigré à Briançon (Hautes-Alpes), après un voyage atroce à travers le Sahara et la Méditerranée, où il a perdu sa femme et sa fille. Cela nous en dit plus sur la place de l’Europe dans le monde que n’importe quel rapport du Quai d’Orsay ou du Foreign Office.
Autre grand changement : la technologie. Comment transforme-t-elle l’Europe ?
Nous vivons maintenant au cœur de l’algorithme. Toutes les histoires d’amour, les amitiés, les relations familiales sont modelées par ça. Des étudiants turcs et autrichiens en échange Erasmus qui tombent amoureux, se perdent de vue, puis se retrouvent grâce à Facebook et à Skype. Un Portugais est attiré par un site Internet d’immobilier pour refaire sa vie à la campagne, dans un endroit où il n’a jamais vécu. De vieux hôteliers suédois cherchent un remède à la solitude avec un site de rencontres en ligne… Je voulais montrer que les basculements de nos vies se jouent désormais à l’intérieur des algorithmes d’entreprises.
Les recoins de la société sont désormais des recoins d’Internet. Les Européens pensent souvent au monde souterrain comme des endroits dans une ville, une rue à l’arrière d’une gare par exemple, ou un quartier de prostitution. En fait, ces endroits sont en ligne. Je raconte l’histoire d’une adolescente lettone qui cherche désespérément à financer ses études et qui se retrouve à s’exhiber sexuellement en ligne pour y parvenir. Ou celle d’un réfugié syrien qui veut être célèbre et tente de monétiser des likes dans le monde du porno. Aujourd’hui, ce monde souterrain est sur chacun de nos téléphones.
Quant au changement climatique, comment transforme-t-il la vie des Européens ?
J’ai fait ces reportages juste au moment où les Européens commençaient à ressentir cette catastrophe dans leur vie privée et personnelle. En Bourgogne, j’ai été profondément choqué par ce que les viticulteurs m’ont raconté. Aujourd’hui, les vendanges se déroulent un mois plus tôt qu’autrefois. Les grands vignerons cherchent à racheter des terrains au Japon, dans le nord de l’Angleterre, en Roumanie, en Patagonie, parce qu’ils savent qu’il y a de très grands risques que la Bourgogne, d’ici vingt ou trente ans, ne soit plus capable de faire le même vin.
Un ingénieur russe qui construit un port de gaz naturel liquéfié à Sabetta (dans la péninsule de Yamal, dans le Grand Nord) raconte comment les troupeaux de rennes en Arctique sont en train de mourir devant ses yeux à cause du changement climatique. D’un côté, cet homme se sent extrêmement fier d’avoir construit cette infrastructure dans des conditions qui rappellent le goulag, mais, de l’autre, il comprend qu’il est peut-être en train de détruire cet environnement.
Quelles conclusions politiques tirez-vous de ces transformations ?
D’abord, et c’est vraiment un point-clé, les élites européennes ou américaines ont tendance à dire que l’Europe est un musée où il ne se passe rien. Je pense que c’est une profonde erreur. En conséquence, l’Europe politique doit être honnête avec ses citoyens, dire qu’on est en train de vivre des changements profonds. Elle doit raconter une autre histoire de l’Europe, pas seulement celle du XX e siècle, qui commence avec l’esprit de François-Ferdinand flottant au-dessus de Sarajevo et se terminant avec la chute du mur de Berlin.
L’Europe du passé est celle des châteaux forts, des menhirs, des églises gallo-romaines… Celle du présent est celle de l’Union européenne, des accords commerciaux. Mais, pour moi, l’Europe est d’abord une communauté de destins, tournés vers l’avenir. Toutes les personnes dans mon livre, même si elles sont venues d’Afrique ou de Syrie, se considèrent comme européennes parce qu’elles y voient leur avenir. Il est important que les Européens pensent plus à l’avenir et construisent une identité politique dans ce sens.
Quel est l’intérêt du moindre texte s’il faut rester dans le premier degré ou de la moralité toute lisse ? Je me moque là des hommes qui écrivent les femmes comme des objets sexuels sur pattes en poussant leur réification à outrance avec des comparaisons ridicules et un langage exagérément fleuri, tout en étant complètement dégueulasse dès le départ.
Je conçois que ça ne fasse pas rire tout le monde, mais y voir un adoubement machiste de la réification des femmes, c’est comme condamner _Lolita _parce que Humbert Humbert est un pédophile. Rien que comparer les cheveux à du charbon, mais sexy, ou les lèvres pulpeuses à un fond de jus d’orange pur jus est d’une idiotie monumentale, un gag qui dit “je ne sais pas écrire les femmes au-delà des attributs sexuels”. Rien que la parenthèse du titre est une annonce de la satire. Oui, ce texte est sexiste, parce que ça se moque des écrivains comme Stephen King ou Jim Butcher qui ont un clavier à une main.